Quand elle rencontre Antoine Carmontel après la Première guerre mondiale, Marianne a 20 ans et le seul désir de s’amuser. Fille d’un peintre connu et d’une riche héritière, avec ses trois soeurs la vie n’est qu’une suite de bals, de sorties en toute liberté. Puis Marianne s’attache à Antoine, qui n’a envie que d’insouciance et de conquêtes faciles. Ils sont amants, l’issue est donc le mariage. Elle l’aime, il ne l’aime pas, qu’importe. Il investit son héritage dans une usine à papier, se prend au jeu du travail, devient l’amant d’Evelyne, la soeur cadette de Marianne qui, elle, se réfugie dans la maternité, et prend pour amant l’ancien ami d’Antoine. Au fil des ans la force des habitudes, du paraître et de la sécurité mutuelle les entraîne vers une forme de complicité qui est plus que toute passion le ciment du lien conjugal. Deux, comme le titre l’indique, est une anatomie du mariage,lucide, ironique et cruelle, qui débute comme un roman de Fitzgerald, même légèreté cynique que dans Gatsby, qui se poursuit comme dans un roman d’Aragon, même désir des hommes qui ont connu la guerre de liaisons multiples, même issue pour les femmes que de faire un bon mariage qu’on retrouve dans Aurélien. Ce sont du reste les contemporains de Némirovsky mais elle pousse plus loin la satire sociale, l’analyse implacable de la passion et de son désenchantement, les femmes y sont sans doute moins mystérieuses mais terriblement lucides sur leur devenir et sur ce qu’elles éprouvent. Tour à tour léger, lucide, grave, insolent, glacé, tendre, c’est un roman terriblement humain.
Deux de Irène Némirovsky
Quand elle rencontre Antoine Carmontel après la Première guerre mondiale, Marianne a 20 ans et le seul désir de s’amuser. Fille d’un peintre connu et d’une riche héritière, avec ses trois soeurs la vie n’est qu’une suite de bals, de sorties en toute liberté. Puis Marianne s’attache à Antoine, qui n’a envie que d’insouciance et de conquêtes faciles. Ils sont amants, l’issue est donc le mariage. Elle l’aime, il ne l’aime pas, qu’importe. Il investit son héritage dans une usine à papier, se prend au jeu du travail, devient l’amant d’Evelyne, la soeur cadette de Marianne qui, elle, se réfugie dans la maternité, et prend pour amant l’ancien ami d’Antoine. Au fil des ans la force des habitudes, du paraître et de la sécurité mutuelle les entraîne vers une forme de complicité qui est plus que toute passion le ciment du lien conjugal. Deux, comme le titre l’indique, est une anatomie du mariage,lucide, ironique et cruelle, qui débute comme un roman de Fitzgerald, même légèreté cynique que dans Gatsby, qui se poursuit comme dans un roman d’Aragon, même désir des hommes qui ont connu la guerre de liaisons multiples, même issue pour les femmes que de faire un bon mariage qu’on retrouve dans Aurélien. Ce sont du reste les contemporains de Némirovsky mais elle pousse plus loin la satire sociale, l’analyse implacable de la passion et de son désenchantement, les femmes y sont sans doute moins mystérieuses mais terriblement lucides sur leur devenir et sur ce qu’elles éprouvent. Tour à tour léger, lucide, grave, insolent, glacé, tendre, c’est un roman terriblement humain.
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Format | Poche |
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état | Très bon état |
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