Que contiennent donc ces carnets qu’Anne Stillman
McCormick découvre au fond d’une vieille malle? Rien de moins que des épisodes jusqu’alors inconnus de la vie étonnante de sa propre mère, Cora Urquhart Potter. Ses rêves d’adolescence. Ses joies. Ses chagrins. Son mariage de raison. Ces carnets intimes révèlent à Anne les véritables raisons qui ont poussé Cora à laisser mari et enfant pour se lancer dans une carrière d’actrice.
Ainsi débute la saga d’Anne Stillman McCormick qui, de 1877 à 1920, se déroule sur deux continents. En Europe, on suit l’itinéraire tumultueux de Cora, alors que, tout entière consacrée à son art tant décrié par la société new-yorkaise, elle se lie aux grands de son époque, tels Alexandre Dumas fils, Sarah Bernhardt, Oscar Wilde, et même le futur Edouard VII, à qui elle vouera un amour passionné.
En Amérique, la jeune Anne, sa fille, souffre de l’absence de sa mère, et ce malgré la présence attentive de son père. L’on assiste à ses débuts très remarqués dans la haute société et l’on se surprend à espérer, comme elle, que son mariage d’amour avec le richissime banquier James Alexander Stillman mettra enfin un terme à sa solitude.